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le p'tit parigot

le p'tit parigot
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5 novembre 2008

YES he did it!!

h_19_ill_1115027_rey_ Obama on the beach ou Bloody Mc Cain? C'est le choix de cocktails proposés aux courageux qui ont réussi à pénétrer dans un petit restau de la rue des Écoles; "Breakfast in America". Après 2h de queue, on a quand pu manger notre super burger en buvant une Corona et en regardant CNN... Nuit américaine in Paris! Les gens sympathisent, évidemment, on est tous pour Obama, non? le dessert chocolaté avalé, on choisit les cocktails ou un bière... Les premiers résultats tombent vers minuit et demi, Kentucky, Indiana... Obama est applaudi à chaque fois, Mc Cain hué... c'est comme si on y était! la moitié du bar parle en américain, les serveuses aussi. Et à 3h, Obama remporte l'Ohio: hurlements de joie, ça y est, le tour est presque joué! 5h du mat': OBAMA IS THE 44TH PRESIDENT OF UNITED STATES! et le premier président noir. Bravo les Américains, c'est le bon choix! Ce matin, j'étais presque déçue que le monde ne se soit pas changé d'un coup... mais ça va arriver! Yes we can
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23 septembre 2008

STOP!!

arthus_bertrand_yann_drying_dates_nile_valley_egypt_8200395 Après avoir lu l'article de Yann Arthus-Bertrand paru dans le monde daté du 24/09, le seul mot qui me vient à la bouche est "STOP!" Stop à cette accumulation d'erreurs humaines, de pollution, d'irrespect envers la nature, et donc envers l'homme. En effet, comme dit l'auteur, on ne sait plus par quel bout s'attaquer à la situation désastreuse de notre planète. Oui, c'est notre faute à nous, pays développés, qui véhiculons un modèle de bonheur (pourtant les Français ne sont pas heureux selon les sondages) à travers le monde, que l'écosystème se meurt. Avoir une voiture, des ordinateurs, de la viande sous vide, c'est ça le bonheur? Je ne vais pas me faire le chantre d'un retour à la nature, étant moi-même une enfant des villes et de l'industrialisation. Mais si tout le monde se posait des questions, proposait des solutions plutôt que de nier en bloc la situation catastrophique du monde, peut-être arriverait-on à quelque chose. Seulement, tout est soumis au paradoxe. Quand Jean-Louis Borloo, ministre de l'écologie, propose une taxe sur les produits de consommation non écolos, c'est une bonne idée. Alors, où est le problème, me direz-vous? C'est toujours la même chose: c'est une bonne idée, facile à respecter lorsqu'on en a les moyens. Mais ce sont les plus pauvres qui en pâtiront. Une voiture moins polluante, c'est bien gentil, mais quand on a pas de sous, on garde celle de la grand-mère, même si elle a 20 ans! Donc comment réagir, telle est la question. Peut-être que de simples gestes quotidiens peuvent commencer à nous mettre sur la bonne voie.
22 septembre 2008

Chrétiens. Ils ont préféré le peuple au pape

Un stand chrétien à la Fête de l’Huma ? C’est possible ? Oui, vous ne rêvez pas. Juste à côté du stand PRS (Pour la République sociale), qui défend la laïcité, se trouvait le stand de la JOC, la Jeunesse ouvrière chrétienne. Association reconnue par la loi de 1901, elle accompagne les jeunes des quartiers populaires dans leurs projets. Carine, vingt-six ans, est permanente régionale de la JOC à Lille. Pour elle, c’est « dommage que les gens imaginent que la JOC est intolérante parce que liée à la religion ». Cécile, vingt-quatre ans, pense qu’il y a une « énorme diversité » dans la façon de vivre sa foi. La JOC, ce sont « des jeunes qui agissent, à la lumière de l’Évangile, mais tout de même avec les syndicats ». Ils enseignent avant tout les valeurs humanistes, que l’on retrouve dans le communisme : partager avec l’autre. Malgré la venue du pape à Paris le samedi 13 septembre, les membres permanents de la JOC ont donc tenu à être présents à la Fête de l’Huma. Et le voyage du pape ? Cécile préférait être à La Courneuve, elle pourra revoir le discours de Benoît XVI sur Internet. Publié dans L'Humanité du 19 septembre.
22 septembre 2008

Portrait, la gauche en héritage.

Marina, quarante-cinq ans, habite Montreuil. Elle vient à la Fête de l’Huma depuis l’âge de dixsept ans. Mais aujourd’hui, elle y vient accompagnée de ses trois enfants, âgés de quinze, dix-sept et dix-neuf ans. Venir à la Fête ? Un « acte citoyen ». L’ambiance est « sympa », même si certains aspects sont « déplaisants quand on est avec de jeunes enfants », comme le côté « pochtronnant ». Marina et ses filles, Indira (quinze ans) et Angela (dixsept ans), apprécient particulièrement les stands du village du monde. Et même si « la loi ça fait chier », l’opération « écologique » de l’association Ecocup, qui impose les gobelets consignés et réduit les déchets, emporte aussi leur adhésion. Angela, en terminale, participe activement à la vie lycéenne. C’est « important » pour elle de venir à la Fête de l’Huma, mais elle n’est « pas sûre que c’est en allant à la Fête que les gens prennent conscience de la politique ». Vladimir, dix-neuf ans et déjà sa carte de LO en poche, pense également qu’il faut être « sensibilisé » avant de parcourir les stands. Pour cette famille, « la gauche est bien vivante ». Publié dans L'Humanité du 16 septembre
22 septembre 2008

Peut-on encore aimer Siné?

Ca passe « Un journal qui ne respecte rien. » C’est de cette façon que Siné qualifie Siné Hebdo, son journal dont le premier numéro est sorti mercredi 10 septembre. Largement vendu à la Fête de l’Huma, contrairement à Charlie Hebdo, qui ne pointe pas le bout de son nez. Siné, qui a toujours fait des dessins engagés et dérangeants (grand prix de l’Humour noir en 1955), a été évincé de Charlie Hebdo pour propos antisémites. Le fameux, « Il ira loin ce petit » à propos de Jean Sarkozy et de sa possible conversion au judaïsme, pourtant pas bien méchant... À travers l’affaire Siné, « c’est le rôle du caricaturiste qui est remis en question », nous expliquait un vendeur de Siné Hebdo. Pour cet acheteur, « Siné a toujours été un dessinateur anarchiste, anti-tout, et donc anti-antisémite » : tous les pro-Palestiniens ne sont pas antisémites, heureusement. C’est aussi la liberté de la presse qui est en danger : tout doit pouvoir être caricaturé sans qu’on crie au scandale. De l’humour. Publié dans L'Humanité du 17 septembre
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22 septembre 2008

9h, la Fête se réveille

« Une bière ou un café ? » Dimanche matin, 9 heures, c’est la proposition qui m’est faite au stand de Haute-Garonne. Pour la plupart, un café est bienvenu après les excès de la veille, mais plusieurs groupes de jeunes errent dans la Fête, tente sur le dos et bière à la main. La nuit a sûrement été courte au camping, voire inexistante, comme le prouvent les yeux cernés des passants. Arrivée devant la grande scène, j’ai du mal à reconnaître la pelouse, tondue et devenue jaune sous le piétinement des spectateurs. Quelques personnes finissent leur nuit, d’autres s’étirent, réveillées par le grand soleil qui commence à cogner. Au milieu d’eux, les balayeurs passent avec leurs chariots jaunes. Malgré l’opération « Écocup » menée pendant la Fête, le geste écolo n’est pas encore un réflexe : les mégots et les déchets donnent du travail aux équipes de nettoyage. Les parents déambulent avec leurs enfants, qui eux sont assez réveillés pour faire du trampoline, le petit déj à peine avalé. Au stand des Côtesd’Armor, on ouvre déjà les huîtres. Celui des Comores fait un concours de musique au plus fort volume avec le stand de Colombie, juste en face. Plus loin, un artiste de Cahors dispose ses toiles, en plein air. « J’ai pu me balader un peu, aller voir Tiken Jah Fakoly, mais c’est quand même un peu craignos de laisser les toiles toutes seules. » Pour cet artiste, qui vient pour la deuxième fois à la Fête de l’Huma, « ça a bien marché ». Il est 10h30, les gens commencent à affluer sous le soleil, qui illumine la dernière journée de la Fête... Publié dans L'Humanité du 18 septembre.
10 juillet 2008

souvenir souvenir... d'Avignon

affiches_avignon_6Été 2006, le festival d'Avignon bat son plein... comme tous les ans, le In et le Off se côtoient, s'admirent ou se méprisent. C'est le décor choisi par Diastème pour son dernier film, sorti le 9 juillet dans 70 salles en France: Le bruit des gens autour. C'est un film d'acteurs, où les gens du In et du Off se croisent, les acteurs et les auteurs, les spectateurs et les metteurs en scène. Film qui vise peut-être un public trop restreint; les initiés du Festival? Ceux qui ont déjà tracté, collé des affiches, bu des verres rue des Teinturiers, joué devant 5 personnes... Le film tient la route, réveillant des souvenirs nostalgiques chez les amoureux d'Avignon en juillet, et donnant envie aux autres d'aller y flaner. Avec Olivier Py (très drôle), Léa Drucker, Olivier Marchal, Emma de Caunes...
10 juillet 2008

Le deuil

ronitLes 7 Jours, film de Ronit Elkabetz, est long, mais beau. L'actrice et réalisatrice israélienne a voulu montrer le poids de la religion et des traditions juives, en situant la fiction au sein d'une famille faisant le deuil d'un frère pendant 7 jours. Les miroirs doivent être retournés, les photos enlevées, il est interdit de manger de la viande ou de monter à l'étage. Mais le poids des traditions est trop lourd, la tension est palpable dans la famille, et finalement, le mort n'est pas respecté, malgré toute leur volonté. Le film pourrait être transformé en pièce de théâtre, tant l'unité de lieu saute aux yeux. Malgré un début un peu long, on se laisse emporter dans cette famille déchirée, présidée par une mère majestueuse, qui regarde ses enfants se chamailler, les larmes aux yeux. Ronit Elkabetz est toujours aussi rayonnante, même dans le rôle d'une soeur endeuillée.
2 juillet 2008

Starbuck's en panne

Starbuck Pas moins de 600 cafés Starbuck seront fermés cette année... En France? Ces enseignes vertes qui ne désemplissent pas malgré des cookies à 2,20 euros? Non, évidemment. Starbuck est en panne dans son pays d'origine, les Etats-Unis... Et 12000 postes seront supprimés. Pourtant, en 2009, ils rouvriront 200 cafés, selon leurs estimations. Paradoxal, non? Au pire, la firme américaine peut continuer à coloniser l'Europe à l'aide de drapeaux verts et de mug venus directement des States... À suivre!
18 juin 2008

Un voyage au bout des terres

661_1_1444Une plongée dans un autre monde, pourtant proche du nôtre... Ce pourrait être le résumé en une phrase du dernier roman de Claudie Gallay, "Les déferlantes", publié aux éditions du Rouergue. La narratrice est, comme la plupart des personnages de la romancière, seule, un peu paumée. Elle a quitté Avignon pour étudier les oiseaux sur ce bout de terre, La Hague, à la pointe du Cotentin, en Normandie. Claudie Gallay nous présente des personnages tous aussi intéressants les uns que les autres, pleins de silences et d'aveux. Le lecteur est emporté par le va-et-vient incessant de la marée, les nuits de pleine lune et les tempêtes. Tout est parti d'un poème que l'auteur a entendu, un poème de Prévert, qui vivait dans le Cotentin: "Le gardien de phare qui aimait trop les oiseaux". Alors il éteint la lumière pour qu'ils ne viennent plus s'écraser. Et les naufrages ont lieu. Ce livre de 525 pages se lit d'une traite. On en oublie son propre quotidien. Vivement le prochain.
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